AMÉNAGEMENTS DES BORDS DU LAC :

Depuis plus de 40 ans les bourgetains attendent un projet d’aménagement de la zone située entre la Leysse et le boulevard du lac. Tout l’enjeu du projet était de trouver une fonction à ce site en tenant compte de ses contraintes qui le rendent totalement inconstructible et en valorisant ses atouts, notamment patrimoniaux et naturels. L’orientation du projet est donc d’offrir un espace de loisirs et de détente à la fois aux bourgetains mais aussi aux nombreux touristes qui recherchent le calme, la nature, la sérénité. ETUDES ET CONCERTATIONS EN COURS

 


« TRIANGLE SUD »

Il s’agit pour la commune, le CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) et l’Université de Savoie, d’aménager un nouveau quartier dans le secteur délimité par le rond-point de Savoie Technolac, la Leysse et la RD 1504 juste en face de la Panière. Au programme : réaliser 100 logements pour accueillir prioritairement des familles, mais pas seulement, dont la moitié en locatif social et une partie en accession à la propriété, EN BRS (BAIL RÉEL SOLIDAIRE) et 100 nouveaux logements étudiants. VOIR LE DOSSIER

 


 

« Réseau de chaleur »

Pourquoi un réseau de chaleur ?

 

UN CADRE LÉGAL NATIONAL NOUS Y ENGAGE

Près de la moitié des consommations d’énergie sont, en France pour le résidentiel et le tertiaire, liées à la chaleur (chauffage, eau chaude sanitaire) avec une production assurée aujourd’hui très majoritairement par des énergies fossiles (gaz et fioul).

Dès 2015, la loi TECV (Transition énergétique pour la croissance verte) vise à agir pour le climat et incite la mise en œuvre de projet d’énergie renouvelable. La réduction des gaz à effet de serre et la lutte contre la précarité énergétique des ménages sont des enjeux de cette loi. Le PPE (Plan Pluriannuel Energie) au niveau national et sa déclinaison locale le PCAET de Grand Lac (Plan Climat Air Energie du Territoire) fixe aussi des objectifs de développement de réseau de chaleur sur le territoire de Grand Lac en lien direct avec les engagements des lois TECV et Energie Climat de 2019. L’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie) participe au développement des réseaux de chaleur via le fond chaleur. C’est l’organe aidant financièrement au développement de ces projets de réseaux, sous réserve que ceux-ci respectent un certain nombre de critères qualitatifs (densité thermique, niveau de rejets dans l’air, % de renouvelable…)

 

NOTRE VISION

Le développement d’un réseau de chaleur en Délégation de Service Public (DSP) est un projet structurant et de long terme. Il permet, sans engager les finances de la commune, de créer un outil pour mutualiser les efforts à faire pour sortir des énergies fossiles (2GWh annuel d’énergie fossile substitués par du renouvelable grâce à ce réseau), développer l’économie locale, assurer une énergie à un tarif maitrisé aux abonnés. Le mode de gestion en DSP permet un contrôle régulier et renforcé à la fois du bon fonctionnement économique et technique du projet. Même si ce fut le seul répondant sur la consultation, nous sommes heureux de nous engager avec Forestener : une société locale à taille humaine, ayant des fortes motivations de transition au sens large, de circuit court, de transparence et d’implication citoyenne. Le développement du bois énergie était inscrit dans les engagements de notre programme et le réseau de chaleur avec une chaufferie collective est le moyen le plus performant d’utiliser cette ressource bois. Une chaufferie collective, par son échelle, permet la mise en place de ballon de stockage d’énergie temporaire permettant de toujours faire fonctionner les chaudières en marche à leur meilleur rendement, limitant, de fait, les émissions liées au bas régime et les arrêts/ redémarrage toujours synonymes de moindre rendement. Par ailleurs, la taille des installations oblige à respecter un certain nombre de normes de contrôle et surveillance. Ainsi, des installations de filtration, trop onéreuses sur de petites chaudières individuelles ou collectives de copropriétés, peuvent et doivent à cette échelle être mises en place afin de garantir un niveau d’émission de polluants très réduit par rapport aux autres usages du bois ramené à l’énergie produite.

 

POUR QUI ?

L’objectif est de raccorder un certain nombre de bâtiments publics, au fur et à mesure de leurs rénovations, mais surtout des copropriétés anciennes ou récentes qui sont des gros consommateurs. Pour les maisons individuelles, seules quelques exceptions se trouvant à proximité immédiate du passage du réseau pourraient se voir proposer un raccordement mais ce n’est pas la cible.

COMMENT CELA FONCTIONNE ?

Les éléments :

  • Une chaufferie centralisée consommant des plaquettes forestières produites et livrées par une entreprise locale. La localisation de cette chaufferie sera à proximité de la Traverse, sans remettre en cause les réflexions en cours sur un projet de nouveau gymnase et en assurant une circulation aisée pour la livraison des plaquettes (une livraison par jour en plein hiver). Une étude est en cours pour l’éventuelle récupération de chaleur fatale si cela s’avérait pertinent ainsi que la mise en place future d’apport solaire thermique.
  • Un réseau : le tracé définitif souvent sous voirie sera fait en fin de période de commercialisation pour l’optimiser en fonction des abonnés.
  • Des postes de livraison pour les abonnés, appelés sous-stations. Il s’agit d’un échangeur permettant à l’eau circulant dans le réseau de céder des calories à l’eau du circuit secondaire qui est le circuit fermé existant de l’abonné. La sous-station, vient en remplacement de la chaudière existante (gaz ou fioul). Aucune modification de l’installation propre à la copropriété n’est à prévoir puisque la distribution hydraulique des chauffage collectifs et de l’Eau Chaude Sanitaire reste exactement la même. Pour les copropriétés concernées, Forestener va venir expliquer dans le détail les enjeux, le fonctionnement, l’aspect économique du projet.

LE BUDGET

L’investissement de plus de 3 M€ est porté par le délégataire et subventionnable à plus de 50%. Le coût de la chaleur payé par les abonnés sera bien plus stable sur le moyen terme (forte indépendance par rapport aux aléas géopolitiques) et inclut la maintenance long terme souvent oubliée dans les prix payés au kWh sans préoccupation d’entretien/renouvellement de chaudière. L’écart par rapport au prix payé aujourd’hui reste donc propre à chaque abonné et à l’énergie utilisée. Sur le long terme, le réseau et la chaufferie au-delà des 20 ans, seront amortis et pourront permettre un coût de chaleur distribuée encore plus intéressant grâce à l’infrastructure existante qui reviendra à la commune.

 

UNE AUGMENTATION DE LA PUISSANCE ET DONC DE LA TAILLE DE LA CHAUFFERIE EST-ELLE D’ORES ET DÉJÀ PRÉVUE ?

Non, la chaufferie ne sera pas extensible. En revanche, de nouveaux abonnés pourraient se raccorder dans le futur. En effet, de gros efforts de sobriété via l’isolation thermique des bâtiments sont à réaliser. Tous les abonnés de première installation n’ont pas encore l’isolation optimale qui, une fois réalisée, libèrera de la puissance sur le réseau pour accueillir de nouveaux abonnés.

Pour l’ensemble de la population intéressée et souhaitant en savoir plus, une réunion publique d’information et d’une réunion publique d’information et de présentation de l’avancement sera organisée en fin d’hiver;

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