Un joyau naturel

Plus grand lac naturel d’origine glaciaire de France (à l’exception du Léman, situé en partie en Suisse), le lac du Bourget fait partie des lacs post-glaciaires des Alpes. Il a été formé après la dernière Glaciation de Würm, il y a environ 19 000 ans par le retrait des grands glaciers du quaternaire. D’une grande richesse naturelle, d’un intérêt écologique majeur, il est aussi une destination touristique importante depuis le XIXe siècle. Le volume d’eau du lac équivaut à la consommation annuelle d’eau potable en France.

 

La lac du Bourget est d’un intérêt écologique majeur et constitue un élément important du patrimoine naturel français. Entre Préalpes et haute montagne, il abrite un grand nombre d’espèces de poissons et d’oiseaux, et pour certains d’entre eux, il est un havre de repos majeur dans leur couloir de migration.

Grâce à sa masse d’eau colossale d’une part, aux falaises et aux dalles calcaires de ses abords immédiats d’autre part, les conditions climatiques sont adoucies. De ce fait, il y a à certains endroits un climat presque provençal, permettant à quelques espèces végétales et animales méditerranéennes de prospérer. On peut ainsi y admirer l’érable de Montpellier, le figuier, le buis, l’érable à feuilles d’obier, le chêne pubescent et les cheveux de Vénus (petites fougères).

Encore presque à l’état sauvage à certains endroits, le lac du Bourget est un important couloir de migration et un havre pour de nombreux oiseaux. On peut rencontrer sur le lac, outre le canard colvert et la poule d’eau, le cygne tuberculé, le foulque macroule, le fuligule morillon, le blongios nain, l’avocette élégante, le harle bièvre. Les falaises autour du lac sont aussi le territoire de grands rapaces tels le milan noir, le faucon pèlerin et le hibou grand-duc.

La rive sud du lac : site emblématique en Savoie

La rive naturelle au sud du lac du Bourget concentre plusieurs joyaux du patrimoine culturel et naturel savoyard. Successivement propriété des Comtes de Savoie, de la famille de Buttet d’Entremont, puis du Conservatoire du littoral, elle est le témoin de l’histoire de l’occupation humaine de l’un des plus grand marais du département. Transformée par l’homme et en évolution constante (dynamique naturelle, changement climatique…), elle est tout de même restée préservée de l’urbanisation.

 

 

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